Conseils aux débutants

Bonjour les planteurs,

Après quelques pousses réussies qui ont suivi quelques tentatives peu satisfaisantes, je viens partager avec vous quelques unes des leçons que j’ai apprises…

SVP: ne posez pas de questions spécifiques à vos plantes dans ce fil! Le but est qu’il ne devienne pas trop long à lire… Mais j’essaierai de répondre aux questions qui concerne directement mes posts :wink:

On commence aujourd’hui avec: la respiration des racines.

Les racines du cannabis ont évidemment besoin d’eau et de nutriments, on comprend tous ça. Par contre saviez-vous que c’est elles qui font principalement respirer vos plantes ?

Le problème c’est que quand on débute, on a tendance à utiliser le premier pot en plastique qui vient et c’est le pire choix :stuck_out_tongue:

Ce qui va se passer, c’est que les racines vont rapidement pousser vers l’extérieur pour chercher l’oxygène et là elle tombent sur un mur de palstoc! Alors elle vont tourner sur tout le pourtour à la recherche de l’O2 qu’elles ne trouveront jamais.

Votre plante continuera ainsi parce qu’il lui manque l’oxygène dont elle a besoin pour grandir. Au final, un tapis de racines se sera créé tout autour de votre substrat, mais la croissance aura été très limitée.

Il vaut donc mieux utiliser des récipients respirants par ex. les “air pot” qui sont en plastique mais avec une structure pleine de trous, ou alors les sacs en géotextile qui laisse passer l’air sur toute la surface extérieure.

La différence est incroyable au dépotage: avec un pot respirants, les racines s’arrête de grandir à la rencontre du récipient. Elle peuvent ensuite s’étendre dans le reste du substrat et donc augmenter la surface de contact pour absorber eau et nutriments.

Vous pouvez utiliser les petits pots en plastique pendant les deux premières semaines, mais soyez gentils avec vos bébés ensuite : laissez les respirer, elles vous le rendront bien!

J’espère que ça vous aide, je reviens bientôt vous parlez de l’importance du pH.

Sentenza

7 Likes

Salut les planteurs,

Je reviens aujourd’hui pour parler du pH, mais comme c’est lié, on va parler un peu aussi de l’eau et la nutrition.

Nourrir ses plantes, c’est la tâche régulière qui nous occupe le plus pour assurer une bonne santé à nos bébés. On le comprend facilement, mais le mot le plus important ici c’est bien la régularité, à la fois de ce que vous donner et quand vous le donnez.

La nutrition évoluera au cours de la vie de la plante : plus elle grandira, plus elle boira et il faudra donc augmenter progressivement la quantité d’eau. Les apports de nutriments (par litre) changerons peu durant la phase de croissance, et pas mal durant la floraison. Reportez vous à la documentation de votre fabricant de nutriments pour avoir tous les détails sur les bons dosages à chaque étape de la plante.

Quand vous nourrissez vos plantes, n’allez pas trop vite et ne donnez pas trop à la fois. Laissez le temps au substrat de bien absorber chaque quantité apportée avant d’ajouter la suivante. Il se chargera ainsi d’eau et nutriments de manière homogène. Dès que de l’eau commence à sortir du pot, on arrête!

Le cannabis n’aime pas trop avoir les pieds qui baignent dans l’eau, il faudra donc absolument un récipient permettant au surplus d’eau de sortir. La légèreté du substrat est aussi importante ici: on veut un terreau assez aérien par exemple en utilisant un bon apport de perlite. Les vendeurs de nutriments proposent parfois aussi des substrats adaptés, j’ai personnellement choisi de les utiliser.

Pour savoir quand redonner de l’eau, j’enfonce simplement mon doigt 2cm dans le terreau : si c’est quasiment sec, il est l’heure de nourrir. On peut aussi soupeser les pots.

Comme pour la respiration, le cannabis a sa spécificité et nous en venons donc au pH: votre mélange doit absolument avoir un pH entre 5.5 et 6.5, càd légèrement acide. (Je vise personnellement 6.2)

C’est très important car si le pH sort de cette fourchette, votre plante perd la capacité d’assimiler la majeure partie des nutriments! Du coup tous les super produits que vous donnez ne servent quasiment à rien et votre plante ralentira fortement son développement.

Le problème du pH, c’est que ce n’est pas si facile que cela à mesurer et que les appareils pour le faire peuvent être un peu capricieux. Ne dépensez pas de somme folle dans ces appareils (on est pas dans un laboratoire) mais veillez tout de même à acquérir un outil de qualité. Il faudra aussi régulièrement étalonner celui-ci!

Deux facteurs influent sur le pH: votre eau et les apports de nutriments. Selon sa source, le pH de votre eau peu varier au cours de la vie de votre plante. De même, les apports croissants de nutrition pendant la floraison vont aussi avoir un Impact. Il faut donc idéalement mesurer son pH à chaque nourrissage. C’est contraignant, mais important !

Les produits sont facilement disponibles pour effectuer les corrections. Dans la plupart des cas, le pH de votre mélange sera trop élevé et il faudra donc le faire descendre par un apport acide, du "pH down’. Je vous conseille par contre d’avoir aussi du “pH up” pour pouvoir corriger vos erreurs et donc éviter de jeter du mélange quand vous vous trompez.

Pour résumer :

  • on est régulier, on apporte ce qu’il faut quand il faut
  • on évite de noyer les plantes et on ne les met pas en sécheresse non plus
  • on surveille de près le pH du mélange pour que tout cela ne serve pas à rien

C’est tout pour aujourd’hui, à bientôt.

3 Likes

Salut Sentenza!

Merci beaucoup pour ces messages! Ils sont vraiment très utiles pour la communauté.

1 Like

Hello les planteurs,

Et d’abord merci @ELI !

Je viens aujourd’hui vous parler d’un autre facteur qu’il faut surveiller de près et qui est mon problème du moment: l’hygrométrie.

Vous l’aurez compris par mes posts, je suis dans la team indoor et pourtant j’ai un serre et de la place en extérieur… Alors pourquoi acheter tout ce bazar et dépenser cette énergie ? L’hygrométrie.

Durant la phase de végétation, ce facteur n’est pas si important et les choses se passent en général plutôt bien, en intérieur comme extérieur. Nos bébés préfèrent durant cet phase 60-65% d’hygrométrie et résisteront généralement assez bien a un air un peu plus sec si elle sont bien abreuvées.

En floraison, les choses se gâtent… Au fur et à mesure de la croissance et densification des fleurs, de nombreuses zones propices à l’accumulation d’humidité vont se créer. Si le taux d’hygrométrie est trop haut, le risque de développement de moisissures va augmenter rapidement et leur poils velus et maudits apparaîtront bientôt au milieu de vos têtes presque matures qui deviendront désormais au mieux du compost :sob:

Il faudra donc maîtriser l’hygrométrie… Le tableau ci dessous vous donne les plages à respecter en fonction de la phase et la température :

En extérieur, pas facile de contrôler tout ça et il faudra donc s’en remettre à son environnement, à la bonne volonté de mère nature et… À son choix de variété!

Si on est plus au sud, avec une fin d’été assez sec, on aura un choix assez large et on pourra aller vers des variétés à floraison longue, généralement à dominante sativa. Sativa produit aussi généralement des séries de petites têtes au lieu de grosses buds, ce qui réduit le risque de moisissures.

À l’inverse, si on est plus au nord avec une fin d’été plus humide, on se dirigera plutôt vers les dominantes indica qui ont en général une floraison plus courte. Mais des plus grosses buds qui risquent plus de moisissures…

En extérieur y compris en serre, il sera quasi impossible d’impacter l’hygrométrie sans une débauche d’équipements et d’énergie… Une bonne semaine de pluie au mauvais moment vaudra souvent une récolte perdue.

C’est mon cas et j’ai donc fini par passer à l’intérieur par dépit. Ça laisse plus d’options pour pouvoir agir sur l’environnement qui est plus petit et plus hermétique. On pourra aller jusqu’à utiliser des déshumidificateur, mais je n’ai pas encore passer le pas à cause du coût énergétique.

Je me bas actuellement avec un taux d’hygrométrie à 60% en semaine 5 de floraison :grimacing: Je joue donc un peu avec la température et la ventilation pour tenter de rester proche des limites :crossed_fingers:

Petite note finale: si vous plantez des automatiques, ça peut très bien marcher en extérieur. Plantez les en début ou mi-mai pour maximiser vos chances de récolter avant les périodes plus humides… Mais les autos on aussi moins de résistance et de rendement et… Enfin ça c’est une histoire pour une prochaine fois.

À bientôt

2 Likes

Hola los plantador,

Aujourd’hui on va parler d’un sujet qui fait très souvent hésiter le cultivateur débutant : la taille et la defoliation. Faut-il le faire? Quand? Tout les combien de temps? Je vais essayer de vous guider un peu.

Commençons avec le cas le plus simple, les automatiques: ne faites rien si ce nest pas nécessaire. On enlèvera donc que les feuilles malades où qui on subit des carences. En floraison, on enlèvera tout de même les “popcorn buds”, càd les petites têtes qui se forment sous la canopée et ne se développeront pas faute de lumière suffisante, ceci étant valable pour tout type de plantes.

On évitera absolument la taille car le cycle de la plante est trop court pour qu’elle ai un temps raisonnable pour se remettre. On peut éventuellement appliquer le “low stress training” (Google vous en dira plus en cherchant LST), mais il faudra être très précautionneux car les automatiques sont en général plus fragiles et peuvent vite casser.

Passons aux choses sérieuses avec les régulières et féminisées. Pourquoi leur appliquer une taille?:thinking:

Parce que le cannabis a une croissance naturelle très verticale et que cela a tendance à ne pas nous arranger, que cela soit en intérieur ou en extérieur. En appliquant une taille méthodique, on poussera la plante à prendre plutôt une forme de buisson qui remplira bien notre espace de culture et fournira beaucoup plus de site pour le développement des têtes. C’est en grand coup de pouce au rendement!

Tout cela dépend en faite d’une hormone qui est produite par la tête principale et qui va ralentir fortement la croissance des autres parties de la plante. En coupant la tête, le taux de cette hormone va diminuer fortement et la croissance de notre plante changer vers une forme de buisson.

On attendra que le troisième embranchement se soit formée avant d’appliquer la première coupe afin que la plante ai déjà un bon enracinement et donc les capacités de se remettre. On pourra répéter l’opération toutes les deux à trois semaines sur les nouvelles extrémités qui se sont développées pour renforcer encore l’effet buisson, en laissant toujours le temps à la plante de se remettre. J’effectue en général deux tailles sur mes pieds, mais cela dépendra de votre espace et temps de végétation.


On aura rarement besoin de defolier en phase végétative si cela n’est les feuilles abîmées. On arrête la taille en floraison, si ce n’est pour les popcorn buds ou branches trop petite qu’on aura laissé et qui ne se développe pas sous la canopée.

En floraison, on pourra appliquer une defoliation régulière, de 1 à 2 fois par semaine, le but poursuivi étant d’ouvrir le passage à la lumière pour les zones plus basses de la plante. On commencera par les feuilles abîmes ou pales, puis celles à tiges longues qui se forment à la base des embranchements. On hésitera pas à couper toute feuille générant beaucoup d’ombre.

En floraison, la plante à moins besoin de photosynthèse et réagira bien à la defoliation si elle est en bonne forme. Les feuilles sont cependant aussi une réserve de nourriture et ont évitera donc de defolier une plante faible ou defolier trop à la fois (max 20-25% des feuilles par round).

Au fur et à mesure de l’avancement de la floraison, il y aura de moins en moins de grandes feuilles, mais plutôt des petites feuilles pleines de trichromes qu’on se gardera de trop tailler: on les enlèvera à la récolte, et on pourra en faire des produits “dérivés” comme du hash par ex.


La defoliation à aussi l’avantage de laisser plus de passage pour l’air dans notre buisson et donc de faire baisser l’hygrométrie et le risque de moisissures.

Les avis sont partagés sur la defoliation et c’est donc un choix personnel. Je pense qu’il est pertinent, surtout en intérieur.

À bientôt.

2 Likes

Salut les cannabiculteurs,

Je reviens aujourd’hui vous parlez de la nutrition et des carences nutritionnelles qui peuvent affecter nos bébés.

Le sujet est compliqué, je ne le maîtrise qu’en partie et il faudrait des articles complets pour aborder le sujet en profondeur, mais on peut palier à la plupart des problèmes sans devenir botaniste :wink:

La base: NPK. Comme toutes les plantes il faudra apporter de l’azote (N), du phosphore (P) et du potassium (K). Le besoin varie en fonction des phases de la plante: vos engrais et les changements de dosages au cours des phases sont calculés en fonction. Il faut cependant beaucoup plus d’éléments que NPK pour que nos plantes soient en pleine forme.

La règle d’or: ni trop, ni trop peu! Et plutôt trop peu! Nos amies souffrent autant des carences que des excès et il est toujours plus facile d’ajouter un élément manquant que de retirer un élément en excès ! Plus la plante est jeune, plus on sera attentif à ne pas être en excès.

Réglé 1: pas de panique, pas de précipitation ! Si vous vous posez la question des carences, c’est parce que votre plante présente de signes de faiblesse. Ce n’est pas le moment de commettre des erreurs donc on prend le temps de réfléchir pour ne pas empirer les choses.

Règle 2: dans plus de 80% des cas, la carence concerne le calcium et/ou le magnésium. Il y a des compléments dédiés qui intègrent les deux, incluez les absolument dans vos apports reguliers de nutriments. (Si on fait son propre substrat, on veillera à intégrer des coquillages broyés, coquilles d’oeuf…)

Règle 3: le pH ! Voir mon post sur le sujet ci dessus :wink:

Règle 4: on se pose des questions. Est-ce que mon éclairage est adapté (puissance, distance)? L’apport d’air est il suffisant ? Etc… Le problème ne vient pas forcément des nutriments.

Mais le problème peut aussi bien venir des nutriments et pour identifier la carence ou l’excès éventuel vous trouverez des fiches avec photos pour comparer avec vos plantes. J’utilise personnellement celle ci (en anglais): Nutrient Deficiencies | USU

Prenez le temps de bien observer vos plantes, surtout les feuilles, pour bien cerner le problème. En cas de carence, il faudra faire un apport spécifique en veillant bien à respecter les consignes du fournisseur. Pour les excès, il faudra revoir son plan d’alimentation et bien s’assurer de la comptabilité des produits car on peut facilement multiplier les apports de certains éléments et donc être en excès. Personnellement, j’utilise une gamme complète d’un seul fournisseur ce qui limite les risques.

Pour aller un peu plus loin: sachez qu’il existe des nutriments dits mobiles et d’autres immobiles. Les feuilles sont aussi une réserve de nourriture pour la plante dans laquelle des nutriments sont stockés. Les nutriments mobiles pourront se déplacer dans la plante depuis ces stocks et donc migrer de feuilles plus âgées pour compenser une carence dans des feuilles plus jeunes. Cet excellent article vous permettra d’explorer le sujet: Présentation Des Nutriments Mobiles Et Immobiles - Guide de culture du cannabis - Zamnesia

C’est tout pour aujourd’hui, à vos pipettes et arrosoirs!

2 Likes

Salut les weeders,

Aujourd’hui on parle du sujet qui nous excite tous, ce qui nous a amené à faire tous ces efforts, ce truc qui va être un moment de joie et d’euphorie mais qu’on appréhende un peu quand même : la RÉCOLTE !!!

Ah, on en rêve… Mais vous allez voir que le rêve n’est pas si rose :wink:

Posez la question à n’importe quel agriculteur, la récolte c’est dur! Il faut savoir choisir le bon moment et que les conditions soient optimums, et quand c’est lancé c’est un boulot intense!

D’abord, quand? En fin de floraison et ça dépend avant tout de la variété mais on va dire que la fourchette est de 8 à 12 semaines de floraison. Encore faut-il avoir bien identifié la date de début… Et puis les conditions comptent aussi :thinking:

Heureusement il y a une méthode : l’observation des trichromes, ces petites boules gluantes qui poussent dans les fleurs et sur les petites feuilles et qui contiennent les substances qui nous intéressent.

Les trichromes apparaissent vraiment dans la deuxième partie de la floraison et au début il seront transparents, puis prendront une apparence laiteuse avant finalement de brunir progressivement. Pour pouvoir observer les trichromes correctement, on achètera un microscope de poche ou un modèle pour téléphone portable qui sont disponibles dans la plupart des grow shops.

C’est quand ce brunissement à légèrement commencé que le meilleur moment est présent. Plus on récoltera durant la phase laiteuse, plus les effets seront plutôt euphorisants. Si au contraire on attend que cela gagne la majorité des trichromes, on aura un effet “couch lock” → collé au canapé. (La variété a évidemment un effet bien plus important sur le type de high).

Pour les photos et d’autres explications : Savoir quand récolter grâce aux trichomes du cannabis- Alchimia Grow Shop

Quand les trichromes sont bien laiteux (environ la durée de floraison officielle), on veillera aussi à arrêter de nourrir les plantes et éventuellement effectuer un rinçage du substrat si on utilise des engrais non bio. On continuera donc d’arroser la plante à l’eau claire pour la rincer des engrais qui peuvent amener des goût désagréables à la consommation et ce pendant 10 à 15 jours le temps que cela brunisse “à votre goût”.

Bon, ça y est je crois que c’est le moment ! Demain je coupe ! :yum:

Note: à partir de maintenant, il va être très difficile de gérer l’odeur. Ça va sentir méchamment et toi aussi quand ça sera fini!

Et bien j’ai envie de dire : “si tu as signé, c’est pour en chier camarade!” :military_helmet:

Pour vous donner une idée, à trois assez motivés et qui l’ont déjà fait 2-3 fois, nettoyer correctement 400g d’herbe séchée, ça nous prend un bon 8-10 heures.

Donc on s’arme de patience, on appelle les copains à la rescousse (et on les préviens que ça va être long est difficile) parce que sinon on finit par gâcher.

Il faudra donc couper vos pieds et détailler les branches principales, puis une à une nettoyer les fleurs des feuilles à l’aide d’un ciseau adapté (incurvé idéalement). On gardera de côté les nombreuses petites feuilles pleines de trichromes : vous pouvez en faire du hash, ou du beurre de Marrakech (attention, ça peut taper dur :wink:). Les grandes feuilles bien vertes elles iront à la poubelle.

Ça colle! Les ciseaux sont durs à utiliser, il faut les nettoyer régulièrement… Mais on gardera cette pâte récoltée/raclée sur les ciseaux : du “cissor hash” de première qualité !

Après ces quelques heures à manier le ciseau :cold_sweat: vos branches et têtes ressemblent de plus en plus à ce que vous connaissez… On va pouvoir mettre tout ça à sécher…

Oui je sais, tu as envie de la goûter tout de suite… Mais à nouveau patience, il faut encore quelques semaines pour que cela commence à être vraiment bien et la faire sécher au four, au sèche cheveux, sur un radiateur, c’est du gâchis.

J’essaie de maintenir les conditions de séchage autour de 20°C et 50-55% d’humidité, dans le noir. Il ne faut pas que cela sèche trop vite, mais pas non plus que ça moisisse… En général en 7-10 jours c’est “sec”, càd autour de 60% d’humidité dans les têtes. Pour tester si c’est prêt : les petites branches doivent devenir cassantes.

On va donc pouvoir passer à la maturation. On met son herbe dans des pots hermétiques idéalement avec des pack de régulation d’humidité que l’ont trouve aussi auprès des growshop voir vendeurs de graines, et on met tout ça dans le noir.

La première semaine, on viendra ouvrir les pots chaque jour pendant environ 1h. On pourra ensuite progressivement espacer ces ouvertures ou éventuellement leur durée. Au bout de 2-3 semaines, l’herbe commence à prendre son goût final et on peut raisonnablement commencer à goûter :drooling_face:

L’herbe continue de s’affiner encore pendant les semaines qui suivent et à révéler de plus en plus d’arômes. On veillera à la conserver dans l’obscurité avec un pack de régulation d’humidité pour garder cette “fraîcheur” pendant tout sont temps utilisation, et l’ouvrir un peu de temps en temps.

C’est du boulot, mais quel satisfaction! Mais soyons honnête, je ne pourrai pas en faire mon métier à cause de l’intensité des récoltes.

À bientôt

2 Likes

Bonjour à tous j’aurai quelques questions à propos de la plantation sur véranda
À savoir que je suis des Antilles pour la température

Bonjour @Jacky ,

Je suis de retour, quelle est ta question?

1 Like